Les spectacles que Robert Lepage, enfant, organisait dans le sous-sol familial étaient parait-il extraordinaires. Il a entre autres mis en scène Antigone et monté Le Bourgeois gentilhomme, en coréen.
À l’âge de sept ans, il fait venir des Onnagata japonais et conçoit une structure sur rail en trompe-l’oeil amovible (malgré tout ce soir-là les adultes placotaient encore entre eux en n’écoutant rien du tout).
Ah, Robert Lepage…
Son but inavoué est-il de nous faire sentir comme des demeurés, incapables d’articuler une simple phrase?
Comment un individu peut-il mener sa vie dignement et se satisfaire d’accomplissements, sachant que Robert Lepage ferait fort possiblement beaucoup mieux?...
D’un autre côté, il faut se consoler en songeant qu’il est le seul à ne pas pouvoir en profiter, du « fameux génie de Robert Lepage ».
L’enchantement de toutes ses œuvres lui est impossible: ses projets représentent pour lui une succession de difficultés, de nuits blanches et d'engueulades.
Et il doit se contenter, comme produits culturels, de Chop Suey et Sous le signe du faucon.
Il existe donc une justice.
Je me souviens avoir monté une petite pièce devant les parents, et eux non plus n'écoutaient rien.
RépondreSupprimerMe voilà rassurée.
très instructif.
RépondreSupprimerun blog pouvant, je n'ai pas peur de le dire, concurrencer france 5
@ Anonyme:
RépondreSupprimerHaha! En effet, merci...