Lorsqu'on s'inflige une petite blessure, par exemple, en milieu de travail, on se dirige tout naturellement vers la trousse de premiers soins.
Cette boite rouillée, cabossée, cette trousse de vieux bandages de 1975 et de guide de survie de la guerre de Corée.
Et de tampons de gaze, parfaitement stérilisés.
Il y a quarante ans.
Oui, une trousse régulièrement vérifiée:
Lotion désinfectante précolombienne - check
Diachylons de l’ancienne Mésopotamie - check
Oh, c'est une délicate attention que ces boites de premiers soins de la part de nos ancêtres.
Mais comme la plupart des gens préfèrent mourir au bout de leur sang plutôt que de se désinfecter avec un tampon stérile ayant appartenu à Noé, de telles trousses de premiers soins sont complètement inutiles.
___
La preuve en a été faite, en plus a 15;26 le 25 octobre 2010
RépondreSupprimerJe suis d'avis qu'on devrait tous s'auto-mutiler régulièrement au travail pour renouveler le stock .
RépondreSupprimerRongeuse de freins
@Claude Haha! En effet. La preuve est irréfutable.
RépondreSupprimer@Phéromone Haha! Bonne idée! J'y vais de ce pas! Très bonne idée.
Tout cela me fait penser à l'internat catholique où j'ai trop longtemps trainé mes Dockside...
RépondreSupprimer-"Ma soeur, je me suis coupé avec une feuille..."
-"Tiens prends du Synthol."
-"Ma soeur, je suis nauséeux..."
-"Tiens prends du Synthol."
-"Soeur Marie-Angèle? J'ai une épouvantable migraine."
-"Tiens prends du Synthol."
-"J'ai mal au ventre."
-"Tiens prends du Synthol."
-"Je fais de l'hypoglycémie, ma soeur..."
-"Tiens voilà un sucre avec un peu de Ricqlès."
@ Paul-Marie
RépondreSupprimerVous resterait-il un peu de Synthol? J'aurais un ongle incarné à soigner.