Leur modus operandi est simple.
Monter les baraques, stands de tir truqués et manèges bringuebalants durant la nuit pour qu'au matin, les autorités du village se réveillent avec une mini-foire sur la place principale, et ne sachant comment réagir, laissent la chose avoir lieu, comme hypnotisés.
La population de l'endroit, au péril de sa vie, consent alors à monter à bord des «attractions» proposées.
Les pauvres crédules tentent en outre de se mériter quelques prix à des concours d'habileté (de petites peluches gagnées après neuf tentatives, et un emprunt sur l'hypothèque de la maison).
S'il n'en a pas déjà fait le tour et que le tétanos ou la nourriture vendue sur le site ne l'ont pas encore emporté, le promeneur essaiera ensuite les autres manèges non sécuritaires proposés.
Un testament et l'extrême-onction
sont exigés pour venir s'amuser ici
(la petite baraque au premier plan
est en fait une chapelle)
sont exigés pour venir s'amuser ici
(la petite baraque au premier plan
est en fait une chapelle)
Enfin, quelques jours plus tard, après avoir décimé la moitié de la région, la foire ambulante reprendra la route pour aller, telle la Grande Faucheuse, répandre ailleurs la désolation et l'endettement.
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excellent dossier, très inspirent. merci
RépondreSupprimerun danger pour la société qu'on ne désire pas sa circulation.
RépondreSupprimerMagnifique dossier. Pas autant que le monorail cependant
RépondreSupprimerAh les joies du Flic Flac !! Que de souvenirs...Et Flic, et flac, et flic, et flac. Vous vous souvenez?
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