01/02/2010

Les boîtes à journaux

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De tous les concepts trouvés par l'humain, dans sa quête infinie et désespérée de vendre les choses inutiles qu'il fabrique, les boîtes à journaux sont un cas à part.

Voilà un commerce reposant entièrement sur la confiance.

En effet, rien n'empêche l'acheteur, après avoir déposé sa monnaie, de laisser la trappe ouverte et donner au client suivant un exemplaire gratuitement. Ou de prendre carrément la pile de quotidiens et se sauver à toutes jambes.

De demander à tout le voisinage avec un mégaphone de venir prendre sa copie.

Ou de charger la distributrice, de nuit, dans un camion, et aller se réfugier à la campagne.



L'utilité de cette dernière action, malgré une nuit entière de réflexion et plusieurs silex de café, ne nous est pas apparue.


Le mois de février sera inutile ou ne sera pas.

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4 commentaires:

  1. Nous n'avons pas ça, en France... En France, nous avons des kiosques à journaux où un être humain vous les vend, ou des librairies qui rendent elles aussi ce service, librairies dites maison de la presse, qui distribuent non seulement livres, matériel de papeterie, DVD, mais aussi les journaux et revues.
    Cette calamité n'est pas encore arrivée ici. Pour une fois qu'on ne copie pas bêtement les États-Unis !
    Tinky, amusée.

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  2. je suis surpris de ne pas voir une de ces boites avec l'écriteau Québecor world. Je pense aussi que les fêtes ont été dure pour toi.hihihi, j'attend toujours ton idée sur l'entenoir

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  3. En fait il n'y en a pas vraiment au Québec, mais avec Quebecor, comme dit Claude, sait-on jamais...

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  4. Ben voyons, me semble que c'est évident qu'on fuit avec ça à la campagne pour nourrir nos feux de camps et chanter cent fois Le Petit Navire, Le Petit Bonheur et combien d'autres Petits qqch en brandissant la branche à guimauve! Voyons?!!

    Ou bedon pour remplacer le nain de jardin, tsé avec toutes ces belles couleurs...

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